CSRD – 5 astuces pour démarrer

  • 4 février 2024
  • Marion Letorey
  • 4 min read

La conformité à la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est de toutes les discussions stratégiques depuis ce début d’année. 

5 bonnes pratiques pour guides les entreprises vers leur conformité à la CSRD.

Complexe et empreint d’une méthodologie dont les contours sont définis mais les livrables encore à dessiner, la CSRD nécessite une approche réfléchie et proactive.

    • Prendre le temps de s’auto-diagnostiquer et identifier ses parties prenantes

Avant même que les exigences spécifiques de la CSRD ne s’appliquent, il est crucial pour les entreprises d’évaluer leur situation actuelle pour préparer le reporting extra-financier. Cela implique d’identifier les parties prenantes internes et externes, d’évaluer les données ESG disponibles et de comprendre les impacts potentiels de ces enjeux sur l’entreprise et la société de manière générale. Une identification précise des enjeux majeurs permettra de mieux structurer le futur reporting.

    • Mettre en place un processus de gouvernance solide

La CSRD met l’accent sur la responsabilité de la gouvernance de l’entreprise en matière de reporting extra-financier. Il est donc crucial d’établir un processus de gouvernance solide qui intègre la RSE dans la stratégie globale de l’entreprise. Cela implique de définir des responsabilités claires, de mettre en place des mécanismes de supervision, et d’assurer une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris le Commissaire aux Comptes ou les tiers indépendants chargés de la vérification.

    • Anticiper les exigences en matière de reporting

Comprendre les normes et les exigences spécifiques de reporting définies par la CSRD est essentiel. Les entreprises doivent anticiper les nouvelles normes environnementales, sociales et de gouvernance, ainsi que les indicateurs clés de performance (KPI) qui seront requis. Cela peut inclure la formation du personnel, la mise à jour des systèmes d’information, et l’identification des sources de données nécessaires.

    • S’aligner avec les standards et normes publiées

La CSRD se base sur les European Sustainability Reporting Standards (ESRS). Les entreprises doivent s’assurer d’aligner leur reporting sur ces normes, en se concentrant sur les domaines de reporting pertinents tels que la gouvernance, la stratégie, l’analyse de matérialité, et les mesures de performance. Les normes trans-sectorielles et sectorielles doivent être comprises et intégrées de manière appropriée. La taxonomie est également à inclure dans la réflexion. Elle désigne la classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Ainsi, une activité est considérée durable dès lors qu’elle répond à au moins l’un des six objectifs suivants :

    1. atténuation du changement climatique ;
    2. adaptation au changement climatique ;
    3. utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines ;
    4. transition vers une économie circulaire ;
    5. prévention et contrôle de la pollution ;
    6. protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
    • Adopter un communication transparente et continue

La transparence est un principe fondamental de la RSE. Les entreprises doivent établir une communication transparente avec leurs parties prenantes. Cela implique de publier des rapports de durabilité accessibles et compréhensibles, d’utiliser des canaux de communication appropriés, et de fournir des informations sur les progrès réalisés en matière de conformité à la CSRD. La communication continue permet également de montrer l’engagement de l’entreprise dans l’amélioration continue de sa performance RSE.

En adoptant ces bonnes pratiques, les entreprises peuvent mieux se préparer à relever les défis posés par la CSRD et à transformer le reporting extra-financier en un levier efficace pour la durabilité et la transparence.